Wednesday, April 7, 2010

Donc, tout commencé sur EmploiQuébec.com


Connaissez-vous ce site ?

J'adore ce site. Il est efficace, facile d'utilisation et ils ont la plus grande banque d'offres de tout les sites de recherches d'emploi que j'ai visités ( et de loin. Honte sur vous Monster ! ).

J'ai trouvé tout mes emplois sur ce site, de manutentionnaire chez Chromex à cuisinier au Michelangelo.

Ceux qui connaissent le Michelangelo se demandent peut-être pourquoi j'ai quitté un emploi dans un restaurant aussi prestigieux. Eh bien, comme la plupart des restaurants, le mois de Janvier est souvent difficile. Après le temps de fête, les clients ont le porte-feuille vide et l'estomac plein.

Donc, mon chef a rassemblé les trois nouveaux à Michelangelo ( Moi, Kevin et Sam ) et lâcher une bombe: "Il n'y a plus assez de jobs pour vois trois. Je vais donc devoir me passer de l'un d'entres-vous. Chacun votre tour, vous allez travaillez avec moi pour une semaine. Je choisirai le deux meilleurs en fonction de votre efficacité."

Un lourd silence tomba comme un nappe de brume dans la salle des employés.

J'ai été le premier à briser le silence: " Yan ( le nom de mon chef ), je crois que je vais me sacrifier. Sam et Kevin sont dans des situations financières plus difficiles que la mienne ( voitures à payer, petites amies étudiants à l'université Laval, etc... ). J'ai toujours eu un peu de misère avec les horaires difficiles ( journées coupées, horaires hebdomadaires changeantes ) et je n'ai pas envie de briser l'amitié que j'ai avec Kevin et Sam.

Donc, je me retrouvé au chômage...

Le chômage n'est jamais agréable. Vivant encore chez mes parents, l'argent n'était pas un problème mais ce levé chaque jour en ce demandant: "Que vais-je faire aujourd'hui ?" devient vite redondant et ennuyant.

Je me suis donc tourné vers mon site de recherche d'emplois préféré.

Après quelques semaines frustrantes ( incluant une DÉSASTREUSE entrevue au Château Bonne-Entente ), j'ai trouvé une offre du groupe Dufour ( propriétaire de l'auberge Cap-aux-Pierres ) recherchant un cuisinier pour un poste avec hébergement inclus.

Un de mes objectifs de carrière est de travailler sur les bateaux de croisières donc un emploi de ce genre semblait parfait pour expérimenter, entr'autre, de vivre avec des collègues de travail dans une maison semi-privée ( chambre privée, salon et cuisine commune ).

Ma mère m'a toujours encouragée à écrire de belles lettres de motivation pour accompagner mes curriculum vitae. Elle avait raison ( Merci mom ! ) si ce n'est un problème: J'avais mentionné les beautés de l'île dans ma lettre. Une île que je n'avais visité ( honte sur moi ).

Ma mère, pratique comme toujours, me proposa d'y aller. Bon, je n'aime pas voyager ou conduire une voiture, surtout pour faire 4 heures de routes ( incluant 1 ou 2 heures pour prendre le traversier ) mais, il fallait voir l'île, il le fallait.

Malgré qu'elle était ternie par l'agonie de l'hiver ( que certains zouaves osent appeler le printemps ), l'île était belle. Elle n'était pas un diamant taillé brillant de mille feux comme Québec au soleil couchant. Elle était d'une beauté simple comme une jolie pierre qu'un enfant ramasse pour cacher dans sa boîte aux trésors.

Donc, voyage de retour.

L'entrevue eu lieu au Clarendon ( hôtel appartenant au Groupe Dufour dans la haute-ville de Québec. ).

Ce fut intense.

Le questionnaire était long, très long ( Mes dernières entrevues m'avait habitué à des rencontres sur le coin d'une table avec le chef du restaurant qui embauchait et à des question simples d'ordres techniques traitant de salaire, d'expérience et de disponibilités ).

Un pot-pourri de questions "typiques" d'entrevues ( Quel est votre plus grand défaut ? Comment votre ancien employeurs vous décrirait ? Ce genre de choses ), de questions techniques ( Comment allez-vous vous rendre sur place ? Avez-vous votre permi de conduire ? ), voir mêmes des questions culinaires ( Comment faire une mayonnaise ? Quels sont les ingrédients d'une salade grec ? ).

Bon, Je n'ai jamais ( et ne serai probablement jamais ) confortable avec les entrevues, surtout les questions "typiques" mais bon, le désastre que fut mon entrevue au Château Bonne-Entente m'a quand même permis d'être prêt mentalement.

Donc, confiant, je quitte le Clarendon et rentre chez moi.

Mais le groupe Dufour sont des gens sérieux. Quelques jours plus tard, je reçois un courriel me demandant l'autorisation de contacter mes anciens employeurs. Bon, j'appelle Danny de la Cohue ( Allez-y pour les riz de veau et l'entre-côte de cerf, retournez-y pour la soirée Jazz ) et Jeff du Michelangelo ( pas donné c'est vrai mais surveillez les dimanche du mois de Novembre, ils organisent des dîners spéciaux inspirés des repas traditionnels italiens abordables ).

Hop, c'est envoyé.

Bon il avaient dit qu'ils me donneraient des nouvelles, que je sois pris ou non, une ou deux semaines après l'entrevue.

L'attente la première semaine fut longue mais elle fut éclaircie pour une sympathique anecdote.

Après avoir reçu mon diplôme de cuisinier, j'ai reçu un emploi au Michelangelo mais alors que je me rendait à ma première journée de travail, je reçois un appel du chef de La Bête ( amateur de boeuf, allez-y faire un pèlegrinage. Cette endroit est votre terre sainte ), un restaurant où j'aurai bien aimé travaillé ( J'ADORE la viande rouge. ) mais ayant trouvé un très bon emploi, j'ai décliné l'offre d'embauche qu'ils me proposaient.

Et là surprise ! Plusieurs mois plus tard, je reçois un autre coup de fil de La Bête me proposant une entrevue. Un peu abasourdi ( Je m'avais jamais postulé pour leur offre, croyant ne pas avoir les qualifications nécessaires ), j'accepte de rencontrer le chef le lendemain.

Car voici un autre aspect génial d'Emploi Québec.com. Lorsque vous vous créez un profil d'employé, il est envoyé automatiquement à des employeurs potentiels. Fantastique n'est-ce pas ?

Bon, l'entrevue n'avait pas vraiment de débouchée. Vue la pile de CV devant moi quand je suis arrivé, je présume que le chef faisait des entrevues à la chaine.

Bon, revenons au groupe Dufour ( Car un noeud de récit important approche ).

Une dizaine de jours plus tard, je regarde mes courriels en me disant: "Tiens, je devrais appeler le groupe Dufour." Je retrouve leur numéro quand le petit animal de plastique qui vit dans ma poche se réveille et commence à vibrer joyeusement.

Le reste est assez vague...

Tout ce que je me souviens c'est que j'ai été emboché.

J'ai couru, j'ai crié, j'ai chanté, j'ai dansé, j'ai fêté, j'ai HURLÉ !

YYYYYYYYYYYEEEEEEEEEEESSSSSSS !

Mon père m'a retrouvé quelques minutes plus tard, dans le salon, en train de danser le air guitar de la victoire accompagné de Freedom Call.

Donc, j'ai eu la job de mes rêves. En espérant de voir de quoi ça va avoir l'air.

P.S: De toute évidence le groupe Dufour tient à fidéliser ces employés saisonniers. Non seulement il y a un généreux bonus de 500$ si je travaille jusqu'à la fin Octobre mais il offre toutes sortes de bonus aux emplois ( réductions sur le prix des chambres, croisières à la baleine gratuite, 50% sur les rondes de golf. Encore mieux: Si je meurs en travaillant pour eux, probablement un accident de mini-golf, ils enverront des fleurs à ma famille en deuil. ).

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