Thursday, June 3, 2010

Je suis VRAIMENT désolé.




Je regrette de la longue attente mais ma négligence face à mon blog va me retomber sur le nez étant donné qu’il y eu de nombreux évènements durant les derniers jours.

Je suis donc maudit à écrire sans fin.

J’exagère un peu mais ça risque d’être long alors je vais attendre quelques instants pour vous laisser aller aux toilettes ou prendre un verre d’eau.

C’est bon ? D’accord, on est partis.

Je vous ai quittés après une fin de semaine relativement chaotique composée de scrabble et de buffet froid.

Le soir du dernier service, j’ai pris le traversier avec François pour rentrer à Québec. Comme la nuit était tombée et que mon collègue rentrait chez lui en moto, il m’a demandé de lui suivre juste au cas.

On s’est suivi jusqu’aux abords de la capitale et je l’ai perdu de vue.

J’aurai peut-être dû le suivre.

Enfin, ce fut un congé long et ennuyeux. Mon ami Marc-André m’a aidé à acheter un petit appareil photo et ce fut tout.

Je suis revenu à l’auberge le vendredi et j’ai été accueilli pour une mauvaise nouvelle : François a eu un accident de moto. Il s’est cassé deux côtes et la clavicule. Il a reçu un arrêt de travail du médecin pour au moins un mois et qui pourrait se prolonger. Il a donc quitté Cap-aux-Pierres pour l’été.

Et au moment où j’écris ces lignes, j’ai appris qu’il a déjà ramassé ces affaires et que je ne le reverrai plus.

J’ai donc « remporter » la série de parties d’échecs par la glorieuse marque de 3-0.

Victoire à goût de cendre.

Il ne reste de mon ancien collègues que quelques bouteilles de vin vides et cette phrase de sagesse : « Laisse-toi pas faire. »

Roxanne et moi sommes donc maintenant seuls à gérer la cuisine durant les soirées. On verra ce que ça donnera en attendant mais il va rapidement falloir trouver un cuisinier et un sous-chef. Sans compter que je viens d'apprendre qu'on va avoir 3 soirées de 100 clients à la carte dans les prochains jours.

Je vais sans doute déposer une offre sur le babillard de mon ancienne école de cuisine.

Mais un nouveau visage est apparu dans mon entourage professionnel car j’ai maintenant une colloque du mon de Johanne.

Elle m’a l’air fort sympathique.

La première soirée à deux cuisiniers fut facile à gérer mais la deuxième fut…compliquée.

Nous avions un buffet de 60 personnes et une trentaine de clients en tâble d’hôte qui mangeaient à des heures différentes.

Ce genre de soirée est un crescendo passant du calme, au tout-va-bien puis au c’est-chaud-c’est-chaud, au vite-vite-vite jusqu’au HORS-DE-MON-CHEMIN.

Enfin, on s’en est sorti et je suis rentré à Québec avec un plan diabolique.

Lundi, je me suis procuré les ingrédients pour préparer le plat top secret du mardi.

La bête fut d’abord dégelée ( On la pêche dans les eaux sablonneuses du maroc et de la méditerranée. Elle est donc importée congelée au Canada ), elle fut ensuite débarrassée de ces parties non comestibles comme le bec puis cuite selon une recette grec ( j’aurai pu opté pour une variante japonaise ou espagnole ) avec du vinaigre de vin rouge. Quand elle passe du gris clair au rose et qu’une fourchette passe au travers, elle est prête pour la marinade.

Bien sûr que ce n’est pas orthodoxe. Normalement, on marine et on cuit ensuite mais j’avais confiance en ma recette. Une fois sorti de sa marinade d’huile d’olive et de vinaigre balsamique, on finit la cuisson sur un grill.

Je l’ai servie avec un potage crécy-orange, du confit d’oignon rouge, des poivrons grillés, un rizotto aux asperges ( un échec cuisant, il faut que je retravaille ça ) et une tarte aux citrons.

Pas encore deviné ?

Voici une autre série d’indices :

- Elle possède des modes de défenses uniques
- On la trouve souvent dans les sushi
- Elle a inspirée de nombreux monstres fantastiques

Toujours pas ?

Essayez encore.

Bon d'accord, La voici.


Non, ce n’est pas gluant. Non, ce n’est pas caoutchouteux. Non, ce n’est pas répugnant.

Au contraire, la chair de pieuvre cuite est ferme et ressemble plus à de la viande de volaille qu’à un fruit de mer.

N’empêche, hormis le rizotto, ce fut un succès car même ma sœur en a mangé mais il faut que je perfectionne ma recette car c’était un peu sec. Il y aura d’autre pieuvres dans ma cuisine dans un futur rapproché ( même ci s’est assez cher. )

1 comment:

  1. Moi j'ai adoré la pieuvre ainsi que la nouvelle expérience gastronomique que cela représentait pour moi. Même le rizoto était savoureux et je suis bien content d'en avoir trouvé un restant dans l le frigo !

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